Le miel, mémoire sucrée des gâteaux orientaux

Depuis des siècles, le miel est le cœur battant de la pâtisserie arabe et orientale. Bien plus qu’un simple édulcorant, il incarne la générosité, la nature et la tradition. Utilisé dès l’Antiquité dans la péninsule arabique, en Perse et jusqu’en Méditerranée, il servait à sucrer avant l’arrivée du sucre raffiné. Dans la pâtisserie, il a un rôle sacré : il conserve, parfume, enrobe et sublime.
Dans les mariages, les fêtes religieuses ou les naissances, les gâteaux au miel symbolisent l’abondance, la douceur de la vie et la bénédiction.

Des ingrédients simples, des saveurs riches

Les pâtisseries orientales reposent sur des ingrédients nobles et intemporels, faciles à conserver dans les climats chauds :

  • Le miel : liant naturel et sucrant par excellence

  • Les amandesnoix et noisettes : sources de texture et de richesse

  • Les dattes : fruit sucré et sacré, au cœur des traditions

  • Les graines de sésame : grillées, moulues ou entières, elles parfument et décorent

  • La semoule, la farine, parfois la pâte filo ou la feuille de brick

  • Et bien sûr, les épices subtiles comme la cannelle, la cardamome ou l’eau de fleur d’oranger

Les pâtisseries orientales reposent sur des ingrédients nobles et intemporels, faciles à conserver dans les climats chauds :

  • Le miel : liant naturel et sucrant par excellence

  • Les amandes, noix et noisettes : sources de texture et de richesse

  • Les dattes : fruit sucré et sacré, au cœur des traditions

  • Les graines de sésame : grillées, moulues ou entières, elles parfument et décorent

  • La semoule, la farine, parfois la pâte filo ou la feuille de brick

  • Et bien sûr, les épices subtiles comme la cannelle, la cardamome ou l’eau de fleur d’oranger

Quelques incontournables sucrés du monde arabe et oriental

  • Le baklava : emblème de l’empire ottoman, mille-feuilles de pâte filo, farci de noix ou pistaches, généreusement nappé de miel.

  • La zlabiya : croustillante et fondante, en spirale ou tressée, elle est frite puis plongée dans le miel.

  • Le kenafeh (ou knafeh) : dessert levantin à base de cheveux d’ange et de fromage frais, imbibé de sirop parfumé, souvent à la fleur d’oranger.

  • Les makrout, ghribia, maamoul, chebakia, basboussa… chacun porte la mémoire d’un peuple.

Un voyage sucré à travers les traditions

  • Cuisine du Yémen : les gâteaux y sont souvent à base de dattes et de beurre clarifié, riches et puissants.

  • Cuisine de la Turquie : elle offre une grande finesse dans les sirops, la pistache, la pâte filo et les roulades parfumées.

  • Desserts turcs : loukoums, revani, sütlaç… tout un art du sucre et du lait.

  • Pâtisserie libanaise : légère, élégante, souvent à base de semoule, fleur d’oranger et pistaches vertes.

  • Pâtisserie tunisienne : très sucrée, souvent décorative, elle mélange dattes, amandes et zestes d’agrumes.

  • Pâtisserie algérienne : dense, symbolique, souvent marquée par la semoule, le miel et les formes géométriques.


Un mot sur la pâtisserie marocaine

La pâtisserie marocaine est une ode à la complexité et à la poésie.
Chebakiabriouatesfekkasselloughriba : chaque bouchée mêle des parfums de miel, d’amande, d’anis et de fleur.
Ces douceurs sont indissociables des moments sacrés comme le Ramadan ou les mariages.


Focus sur un gâteau rare et oublié : le “samsa b’louz”

Connu dans certaines régions reculées d’Algérie et de Tunisie, le samsa b’louz est une pâtisserie triangulaire farcie d’amandes parfumées, enrobée de pâte fine, frite et trempée dans du miel tiède.
Très peu commercialisé, il est transmis de mère en fille, souvent préparé pour les mariages ou l’Aïd. Un bijou discret, au goût de mémoire.


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